Fiche d’élevage de Pseudocreobotra wahlbergii

 

Nom : Pseudocreobotra wahlbergii

Nom commun : Mante fleur épineuse

Anglais : Spiny flower mantis

Classification

Superordre :

Ordre : Mantodea

Famille : Hymenopodidae

Sous-famille : Hymenopodinae

Tribu : Hymenopodini

Genre : Pseudocreobotra

Espèce : Pseudocreobotra wahlbergii

 

 

Description

Origine 

Très large répartition africaine : de la Guinée à l’ouest jusqu’en Éthiopie, et sur la partie sud est jusqu’en Afrique du Sud.

 

Couleurs

-Ensemble général : Joli panel de couleurs de blanc, crème, parfois rose jaune ou vert (surtout à l’état sauvage) et du vert-brun réparti en stries et tâches sur le corps.

-Ailes : Principalement jaunes et hyalines. Les élytres sont blancs hyalins avec un ocelle beige/jaune cerclé de noir en plus de quelques autres motifs, sur une tâche verte de taille plus conséquente.

 

Taille 

-Mâle : 3-4 cm.

-Femelle : 3-4 cm.

 

Cycle de vie 

Compte tenu de la petitesse de l’espèce, les Pseudocreobotra wahlbergii grandissent rapidement, de 3 à 5 mois environ, les mâles étant légèrement plus rapides, même si cela ne pose pas de problème pour la reproduction. On peut néanmoins réduire un peu l’alimentation des mâles dès qu’ils atteignent le stade sub-adulte, le temps que les femelles les rattrapent.

-Mâle : Il grandit en environ 3 à 4 mois et vit entre 3 à 5 mois après la mue imaginale.

-Femelle : Elle grandit entre 4 à 5 mois et vit entre 4 à 8 mois après la mue imaginale.

 

 

L’élevage 

Température 

-Jour : 26-35°C.

-Nuit : 20-24°C.

 

Hygrométrie 

-Jour : 50-70 %.

-Nuit : 70-90 %. Vaporisations 2 à 3 fois par semaine.

 

Caractéristique du terrarium 

Un terrarium 20x20x20 est le minimum pour un individu adulte, mâle comme femelle, relativement aéré. C’est une espèce vivant en savanes et zones ouvertes qui aime la chaleur et prendre des bains de soleil en pleine journée. On peut les maintenir ensemble mais dès le manque de nourriture elles deviennent très agressives, particulièrement les femelles lorsqu’elles sont adultes. L’élevage des mâles adultes en groupes est même conseillé pour favoriser un bon nourrissage et réaliser les accouplements.
Pour les juvéniles, l’élevage groupé fonctionne très bien jusqu’au stade L4 environ, puis le risque de cannibalisme augmente légèrement, surtout à ce stade critique où il faut progressivement passer des drosophiles aux pinkies. Il est important d’ajouter de nombreux branchages et supports car les Pseudocreobotra wahlbergii sont très actives en journée et apprécient se promener un peu partout. Découvrez-les en cliquant ici.

 

Substrat 

Terra de coco, tourbes sont les plus adaptée, à maintenir plutôt humide.

 

Nourriture la plus adaptée 

100% de proies volantes est le plus adapté car les Pseudocreobotra wahlbergii vivent à proximité des fleurs et se nourrissent principalement d’insectes pollinisateurs volants.
Il s’agit donc de drosophila melanogaster de L1 à L3, puis de Drosophila hydei ou équivalent de L3 à L4. On passe ensuite à de la pinkie progressivement jusqu’à L6, complété ensuite avec des mouches, et ces dernières jusqu’au stade adulte. On peut donner en complément quelques papillons, teignes, blattes ou criquets pour les femelles adultes.

 

Agressivité 

Faible à moyenne, cela dépend du sexe et du stade. Les jeunes peuvent être relativement cannibales si la nourriture se fait rare, ainsi que certaines femelles adultes. En revanche les mâles adultes sont très pacifiques quoique parfois un peu territoriaux.

 

Difficulté 

Moyenne, elle est un peu plus difficile d’élevage que Chlidonoptera lestoni, pourtant très similaire en tout point. En effet le maintien des deux premiers stades est plus difficile, il peut y avoir un nombre conséquent de pertes si la chaleur et les drosophiles ne sont pas données en proportions suffisantes. La reproduction peut présenter quelques difficultés car à l’instar des Chlidonoptera lestoni, les mâles ont la fâcheuse tendance à monter sur les femelles et attendre sans pour autant pénétrer les femelles, et ce, parfois, pendant plusieurs jours. Généralement la pénétration a lieu la nuit quand la température redescend.

 

Reproduction

 

Maturité sexuelle

-Mâle : 10 jours environ.

-Femelle : 15-20 jours environ.

 

Accouplement 

Entre 4 et 6 heures de connexion génitale, mais les mâles peuvent rester des heures à des jours sur les femelles sans rien faire comme indiqué plus haut.

 

 

Oothèque 

-1^ère ponte : 10 à 20 jours après l’accouplement.

-Quantité : entre 4 à 8 oothèques.

-Intervalles : 15 à 30 jours.

 

Incubation

-Température : 24- 28°C.

-Hygrométrie : 50-70%, vaporisation ponctuelle.

-Durée : 50 jours environ.

 

 

Éclosion

-Nombre de larves : de 20 à 120 bébés, généralement une moyenne de 50 pour les premières oothèques puis le nombre réduit.

 

 

Commentaire

Une espèce incontournable, présente en élevage depuis des années notamment grâce à sa répartition importante à l’état sauvage. Elles possèdent vraiment de superbes couleurs et ressemble beaucoup à Chlidonoptera lestoni, bien que certaines différences soient relativement faciles à observer, comme :
les motifs des élytres, la couleur des ailes, mais surtout des yeux plus sphériques chez Chlidonoptera lestoni, qui ressemblent beaucoup à sa concurrente asiatique Theopropus. On y regardant de plus près, Chlidonoptera lestoni ressemble à un mix de ces deux espèces proches.
La posture d’intimidation est fréquente et splendide et elles aiment battre des ailes comme des papillons pour capter la chaleur.

 

 

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